Bashung est une figure phare de la chanson francophone. Les paroles de ses chansons révèlent un codage plus complexe que chez d’autres artistes, notamment à cause des nombreux calembours et autres jeux de mots de celles-ci, qui permettent de facilement camoufler un sous-texte.
La chanson Ôde À La Vie, contient des paroles d’intérêt sur la seCONde vie que nous menons sur Terre:« Ôde à la vie, Ôde à la poésie, Ôde à la parodie »; la vie humaine étant à la fois poésie et parodie en rapport à la Création Première.
Bashung, sous le sceau du secret d’Hermès, une indication pour nous que certaines de ses chansons sont cryptées.
Pochette d’album de Figure imposée montrant une jeune femme écoutant de la musique avec des écouteurs sur les oreilles et s’apprêtant à plonger dans un abîme. Ceci me semble une moquerie de notre Sœur Jumelle.
Pochette d’album pour Passé Le Rio Grande montrant Bashung coiffé d’un chapeau noir saturnien, avec une étoile à 5 pointes inversée sur la joue gauche.
Notion de Karma, dans une photo promo.
Pochette de l’album Chatterton, avec le motif implicite de la pyramide surmontée de l’Oeil qui voit Tout du Dieu du monde, comme sur le billet de 1 dollar américain. « Chatterton » fait référence au jeune poète suicidé, mais de façon plus importante, je pense, au ruban d’insulation électrique du même nom. Notez la couleur bleuté aussi.
Je vais analyser pour le lecteur, trois chansons d’Alain Bashung qui sont particulièrement significatives pour notre étude:
Elvire:
Pièce de l’album Chatterton, le nom de femme Elvire, du titre, fait référence à Elvira, la Reine des Ténèbres, et à Saturne: c’est donc bien ici de la Matrice dans laquelle nous sommes dont il est question:
“Elvire, comment lui en vouloir?
L’illusion est parfaite
Ses ions, ses touchantes attentions
Me criblent, de rêveries véritables”
Nous devrions en « vouloir » à Elvire parce que, CONnectés à elle, nous perdons nos réserves d’énergie spirituelle et progressivement le lien avec notre Sœur Jumelle, mais nous n’en sommes pas CONscients. Le monde dans lequel nous sommes, est un monde « d’illusion », qui est « parfaite ». Les « ions » sont des atômes chargés électriquement. Les « rêveries » sont « véritables » et nous « criblent » parce qu’elles contiennent un élément étranger à la nature spirituelle de notre couple jumelé, et sont aussi une substitution à notre douce sœur.
“Je fais comme ci c’était pas périlleux
Mais ça me rend chiffon de la savoir
hors d’atteinte hors de moi”
Chercher à l’extérieur ce qui est à l’intérieur est « périlleux ». La Matrice présente une imitation extérieure, de notre ROSE intérieure. Nous ne pouvons jamais la posséder véritablement malgré nos tentatives de le faire.
“Je sors sans elle”
Une autre référence au fait de chercher à l’extérieur, et de laisser de côté la Rose: « elle »
“En exil j’excelle aux barres parallèles”
Nous sommes en exil de la Création Première. Les « barres parallèles » ont peut-être ici la même symbolique que les deux tours en ésotérique, et aussi le chiffre 11 (eleven–> hell heaven)
“Mais saura-t-elle
Ce que j’éprouve
À séjourner au sein d’un logiciel?”
Ici, « elle », n’est pas « Elvire », mais bien la Sœur Jumelle. C’est à savoir si elle pourra comprendre et nous pardonner nos déboires. « Elvire » est, quant-à-elle, une forme de logiciel.
“Elvire,
Tes danses inaltérables
Au matin m’atteindront
Frappé par la ressemblance”
Les « danses inaltérables » réfèrent à la nature vibratoire de la réalité matérielle. Le « matin » est le moment du réveil et aussi celui où le soleil (Sœur Jumelle) sort de sa cachette. La « ressemblance » est une autre allusion au fait que le monde extérieur est une forme d’imitation de notre univers intérieur.
“Simuler,
Dissimuler,
Simuler,”
Le monde dans lequel nous sommes, est en quelque sorte une simulation, et ce qui se passe réellement est dissimulé à notre CONscience.
“Elvire,
Je me tue à t’aimer”
La recherche des plaisirs terrestres et le fait de substituer un erzats à notre ROSE, assassine progressivement notre âme sœur véritable.
“Elvire se régale
Comment lui en vouloir
D’être la copie conforme
Et l’original?”
Le « régal » est véritablement celui du Démiurge qui assimile notre réserve d’énergie spirituelle en échange de notre CONsommation dans le monde. La Matrice est une « copie CON forme » de notre ROSE. Elle est aussi « l’original » puisque rien d’autre comme elle n’existe.
Samuel Hall:
Cette pièce est intéressante car y sont mentionnés les pires aliments que l’on peut manger pour sa santé spirituelle, et ce ne peut être une coïncidence à mon avis:
“Acheté une livre et demi de viande hachée
Haricots en boîte plus chips
Quel besoin avais-tu d’acheter tout ça?
dit-elle..”
Donc, la « viande », les fèves, plus le gras superflu et les calories vides des « chips ». Comme je l’ai expliqué dans le Codex Katy Perry, en interpolant les deux syllabes du mot viande, on obtient phonétiquement le mot déviant. De plus, le grand philosophe Pythagore ne consommait ni la viande des animaux, ni aucunes fèves; probablement parce que ces dernières sont associées à l’esprit des morts. Le gras a, quant-à-lui, une correspondance avec nos réserves d’énergie spirituelle qui nous sont enlevées en échange de notre CONsommation dans le monde. L’interrogateur féminin, serait ici, la Sœur Jumelle.
“Allez au diable, je m’appelle Samuel Hall
Je vous déteste tous.”
Il y aurait là un changement de narrateur: « Samuel Hall » serait ici le Démiurge, puisque Samael (Oncle Sam des américains—>aussi SAMedi) est une de ses nombreuses appellations. « Hall » donne phonétiquement All, qui veut dire ”tout” en anglais. « Déteste » aurait peut-être aussi le sens d’enlever le test, celui de l’amour entre l’esprit masculin incarné, et sa Sœur Jumelle.
“Mon estomac s’est contracté
Oh de la mortadelle ou Dieu sait quoi
Oh Seigneur, j’ai dit Oh.
Tu ferais mieux de revoir tes vieux amis
Dit-elle..”
Un autre type de viande est mentionné ici, avec le mot « mort » à l’intérieur. « Les vieux amis » réfère, je pense, aux animaux, qui sont en fait nos cousins. Une notion que nous devons réapprendre à voir.
Vénus:
Chanson se retrouvant sur l’album Bleu Pétrôle. Le titre de l’album est intéressant car la froide couleur bleu est souvent utilisée, dans l’ésotérique des chansons populaires, pour décrire l’absence de lien entre l’esprit mâle incarné et sa Soeur Jumelle. Ici le bleu est indistinguable du noir.
« Vénus », est encore un nom donné à la Matrice dans laquelle nous sommes. Lucifer est un autre nom donné à Vénus, et réfère bien sûr au Démiurge:
“Là un dard venimeux
Là un socle trompeur
Plus loin, une souche à demi trempée
Dans un liquide saumâtre
Plein de décoctions d’acide”
Le « dard venimeux » est une métaphore du danger qui nous guette en ce monde. « Socle » est ici employé comme synonyme de piédestal, je crois, et réfère à la position de l’esprit mâle incarné au sommet du corps humain, dans la tête. La « souche à demi trempée » représente la Sœur Jumelle, et le liquide dans lequel elle baigne, réfère à un élément étranger à sa nature solaire. C’est Saturne qui gouverne l’acide.
“Et puis… l’inévitable clairière amie
Vaste, accueillante
Les fruits à porter de la main
Et les délices divers dissimulés
Dans les entrailles d’une canopée”
Ici, c’est le monde qui est dépeint comme une «clairière ». Les « fruits à porter de la main » font référence à la facilité de chercher gratification à l’extérieur, et d’ainsi progressivement perdre le lien avec la Sœur Jumelle. Vénus était, bien sûr, l’Aphrodite des romains et leur déesse de l’amour.
“Toutes ses choses avec lesquelles
il était bon d’aller
Guider par une étoile
Peut-être celle-là
Première à éclairer la nuit […]
Vénus..”
Il n’y a pas seulement que la planète Vénus à être la première à éclairer la nuit: la Matrice elle-même fut la première structure créée, à éclairer la nuit en dehors de la Création Première.